Je suis totalement autodidacte en matière de photographie.
J’ai appris les bases à l’adolescence avec mon vieux Pentax K1000 argentique, puis à la suite du déclin de l’argentique je suis passé au numérique.
En 2017, la rencontre d’Ivana Boris m’a remis sur le chemin de la photographie.
Après divers expositions et festivals, j’ai été récompensé par le prix Jean Marc Pharisien à Photo Menton 2019.
Les flous photographiques que je travaille sont créés à la prise de vue avec des techniques de vitesse lentes ou de reflets.
Photographier, c’est une ouverture d’esprit, le temps d’un bref instant ou les filtres de la conscience s’éclipsent et laissent la place à une vision inconsciente et brute d’une réalité cachée. L’illusion apporte les contre-vérités de l’oeil. Le surgissement des lignes, la complexité du hasard ouvre à l’apparence d’une lumière perpétuelle propre à la création. Des visages, des silhouettes, apparaissent dans un jeu d’échange grandissant.
Les compositions ne relèvent pas du discours vivant. Elles sont au-delà, à l’écart de toutes questions.
Pierre François Bellettini
Laisser un commentaire