Jean-Marie Virat – Parcours

Je pratique la photographie depuis toujours, mais de manière plus soutenue à partir de 2008-2009.

Quasi autodidacte j’accroche ma première exposition en 2014 avec une série de façades (thème qui restera récurrent). Depuis, je participe régulièrement à des expositions ou salons.

Autant qu’aux photos prises dans leur individualité, je suis attaché à produire des séries, et le fil conducteur est plus souvent formaliste que thématique (« blues »…).

Mon travail est essentiellement en couleurs,  urbain et graphique. Je suis fasciné par les lignes, les matières et les couleurs, ces trois éléments structurent, rythment mes travaux.

Happé par des ambiances, je perçois des histoires que j’essaie de raconter.

Je  « shoote » principalement en ville, à Paris et lors de mes voyages, le plus souvent en Asie.

Mes maîtres : avant tous un peintre, Paul Klee.  Et en photo, Saul Leiter et Harry Gruyaert.

 

www.jeanmarievirat.com

 

Carnet de Népal

Depuis des années je pars en Asie dès que je le peux. Cet automne 2024 je découvre le Népal lors d’un périple de cinq semaines. Le pays m’avait toujours été mythique : Katmandou la ville de destination des hippies à l’époque de mon adolescence, berceau du Bouddhisme, les montagnes de l’Himalaya qui me fascinent…

Petit coincé entre deux géants, le pays a su préserver sa personnalité, quelque part entre traditions et modernité. Et ouverture pourrait en être un mot clé, ouverture entre les deux principales religions, Bouddhisme et Hindouisme qui s’entremêlent plutôt que ne s’opposent, ouverture envers l’étranger que je suis : intérêt plutôt que méfiance.

La série, essentiellement urbaine, tente de transmettre mes émotions. À l’opposé d’une démonstration ou d’un reportage : elles ne « montrent » pas le Népal, elle parlent de mon ressenti lors du voyage.

Des ambiances des couleurs des matières. Comme le plus souvent mon travail, mon approche est graphique , formelle : je joue avec les lignes, les matières, la lumière et les couleurs plus qu’avec le sujet, voire ce sont ces éléments formels qui en deviendraient le sujet.

18 photos imprimées sur papier fine art Hahnemühle ultra smooth, formats 30×45 ou 40×60 cm dans cadres aluminium respectivement 40×60 et 50×70 cm, sans vitre.