L’Interview de Jacques FABERT :
– Quelques mots pour te présenter :
Je me suis remis à la photo depuis quelques années. Très jeune retraité, je peux enfin me consacrer à l’une de mes passions, la photographie ! C’est la première fois que je me présente pour une exposition dans un festival (en dehors des présentations que j’ai pu faire dans le cadre du Groupe Photo d’Ecully que je co-anime) Je travaille par projet que j’élabore au fils du temps.
– Quand et comment as-tu débuté en photo ? Qu’est-ce qu’elle représente pour toi ?
J’ai débuté la photo vers mes 13 ans avec un vieil appareil à soufflet 6X9. J’ai eu la chance de pouvoir développer mes photos à la maison. Et puis la vie à suivi son cours. Avec le temps, je ne faisais que des photos de vacances ou des photos me permettant de préparer mes toiles, travailler la mise en forme et le choix des couleurs avant de les réinterpréter en peinture à l’huile ou en technique mixte. Depuis 6 ans, je suis revenu à la photo, technique plus rapide que la peinture par certain côté mais tout aussi exigeante pour obtenir un résultat qui puisse me satisfaire. Dans mes photos comme dans ma peinture, je cherche à faire percevoir les non-dits, les vides ou les errances qui parsèment nos vies. C’est pour moi un moyen d’expression essentiel qui me permet de dire un peu une certaine vision du monde que je tente de partager.
– En général, quels sont les sujets qui t’intéressent ? Qu’est-ce que tu y cherches, y trouves ?
J’ai toujours plusieurs thèmes éclectiques que je travaille en parallèle. Ce peut être aussi bien des photos retravaillées sur Photoshop, que des photos de paysage, de sport ou de studio ; d’architecture aussi. Mais pour moi, pour qu’une série puisse exister, il faut qu’elle dise autre chose que le thème qu’elle présente. A l’occasion de mes sorties photo, j’accumules les clichés qui correspondent à telle ou telle série en cours. Certaines fois, j’organise mes sorties pour saisir l’une ou l’autre photo en lien avec un une série bien précise.
Après maturation, viens le douloureux passage à l’Editing. Il faut choisir d’éliminer bon nombre de bonnes photos pour ne retenir que celle qui se concentrent sur l’essentiel du message que je souhaite transmettre. Après, la scénographie est pour moi un grand plaisir où tous les possibles sont ouverts !
– Lien hypertexte vers le site internet où l’on peut te retrouver :
https://www.flickr.com/photos/146423398@N06/albums/
Révéler l’animal en nous
Dans ma fréquentation régulière des hommes et des animaux, j’ai souvent été frappé par les ressemblances que je constatais entre le maître et l’animal, l’éleveur et son cheptel.
Pourquoi untel avait choisi un berger allemand comme animal de compagnie alors que d’autres avaient choisi un Yorkshire ou un labrador ?
De même, pourquoi les éleveurs bovins par exemple ressemblent-ils tant aux animaux qu’ils côtoient tous les jours ? (Et je fais la distinction entre les éleveurs laitier ou de bovins viande !)
Et si cette proximité de caractère, d’attitudes ou de comportement n’était pas due qu’au hasard ?
Que nous apprend ce choix de partager sa vie avec tel ou tel type d’animal ?
Qui se ressemble s’assemble ou devenons-nous, à notre façon, l’animal avec qui nous vivons ?
Peut-être est-il temps de révéler la bête qui sommeille en nous.
C’est ce que je vous propose d’envisager dans la série qui suit.
J’ai voulu y magnifier – sous cadres dorés – les liens très fort et souvent inconscients qui nous unissent aux animaux que nous fréquentons tous les jours.
Je vous laisse réfléchir sur le sujet !